Comme d'habitude...

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*Comme à son habitude, Jane était plonge dans ses recherches. Non pas pour les cours mais pour sa culture personnelle, à propos, vous l'aurez deviné des Fondateurs. Elle se remémora l'une de ses trouvailles : le bureau secret d'Helga Poufsouffle trouvé dans le dortoir des filles, Jane avait par la suite détruit la salle commune de sa maison avec une ancienne amie à elle Marie-Louise Joséphine, appellée plus communément MLJ par ses bons soins.
Jane sourit, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de nouvelles de l'ex-Poufsouffle. Etait-elle toujours dans son école suisse ? Jane s'affale sur la table et entreprit de noter sur son parchemin de choses à faire qu'il faudrait qu'elle écrive à MLJ dans les jours qui suivaient. AVec un soupir, Jane se replongea dans son parchemin avant de tourner son regard vers la fenêtre. La nuit était déjà bien avancée et en tendan l'oreille, tout indiquait à Jane que tout le monde dormait.

Jane enleva ses chaussures, se leva sans faire de bruit, alla vers la fenêtre qu'elle ouvrit et monta sur le rebord. Une fois dehors, elle s'aperçut que le lune éclairait faiblement ce qu'elle avait vu comme étant une corniche alors qu'elle était la veille dans le parc à chercher un autre accès au laboratoire secret d'Helga.

Jane avança prudement son pied gauche sur la corniche qui était assez large pour qu'elle s'y positionne sans problème. Lorsqu'elle grimpa dessus totalement, elle entendit du bruit à l'intérieur de la tour, ou plutôt dans le mur. Cela ressemblait à un martèlement rapide qui descendait dans le mur. Puis plus rien... Jane tapa sur le mur et s'écorcha les mains mais le bruit ne recommença pas. Non, ce qu'il se produit c'est que la lumière de la salle commune s'alluma. Jane comprit alors :
Quelqu'un venait de descendre de la salle commune et ne tarderait pas à voir que ses affaires était toujours sur le bureau, ainsi que sa baguette et qu'elle avait oublié de fermer la fenêtre. SI quelqu'un la cerchait, il n'aurait qu'à regarder son parchemin de recherches pour savoir qu'elle se trouvait collée au mur du château...*

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Par cette nuit noire, Anaïs avait du mal à dormir. Il s'agissait sûrement de l'examen de métamorphose du lendemain, la jeune fille ayant des difficultés dans cette matière, était sujette aux angoisses... Exaspérée de ne pas pouvoir retrouver le sommeil, elle décida de descendre à la salle commune, où elle pourrait éventuellement trouver une carade d'eau pour se rafraichir. En prenant bien soin de ne réveiller personne, elle descendit d'abord discrètement, puis sans aucune précaution lorqu'elle se fut suffisament éloignée du dortoir. Arrivée à la salle commune, elle la parcourut d'un regard, qui effleura une cruche, posée sur le bureau près de la fenêtre. Elle s'en approcha, et ferma la fenêtre ouverte qui laissait passer un courant d'air glacial. Elle saisit la carafe, et s'apprêtait à retourner se coucher lorsqu'elle aperçut une baguette magique posée sur le bureau. Fronçant les sourcils, elle l'examina de plus près, ainsi que les papiers à proximité. lI lui sembla alors reconnaître les parchemins de son amie Jane, plongée dans ses découvertes sur les Fondateurs. Perplexe, elle se demanda pourquoi son amie, toujours conscienscieuse lorsqu'il s'agissait de ses recherches, autour tout laissé traîner à la porté des regards. Ainsi que sa baguette... Elle resta un instant pensive, puis elle entendit comme un grattement au mur... Ne comprenant décidemment plus rien, elle fixa le mur, puis la fenêtre auparavant ouvert, et compris soudain : espérant que ses hypothèses soient fausses, elle ouvrit la fenêtre, prête au pire, et lança un regard du côté gauche...

- Jaaaaaane mon dieu, qu'est-ce que tu fais lààààààà ?

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*Jane se tendit paniquée quand elle vit Anaïs refermer ce qui était son seul moyen de rentrer au chaud... Elle se voyait déjà attendre là toute la nuit, grelottant de froid et... Mais Aaïs ouvrit la fenêtre et la fit sursauter, ce qui fit que Jane dérapa et se rattrapa àla corniche avec !

PAF !

Mais Jane avait mal à son derrière. Plutôt étonnant puisque quelques secondes auparavant c'était son ventre qui aurait dû souffrir. Jane rouvrit les yeux et regarda autour d'elle. Elle était dans une cavité située dans la tour. Comment pouvait-elle ne pas l'avoir vue du PArc. Elle oublia quelques secondes Anaïs qui devait se faire un sang d'encre de la fenêtre où elle était et inspecta les lieux avant d'hurler :*

Anaïs ! Je te vois ! Je suis sous le sol de la Salle Commune ! Rejoins-moi avec ma baguette !

*Peu importait qu'elle ai le lendemain une interro. ce que Jane voulait savoir actuellement, c'était pourquoi elle n'avait pas vu ce lieu avant. Ayant une bouffée d'hypothèses. Jane revint vers la brèche du mur et sorti juste sa tête et s'aperçut alors que de l'extérieur, le mur semblait intact.*

Sûrement un charme d'illusion !

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Anaïs poussa un cri étouffé lorsqu'elle vit Jane déraper, surprise par son 1er cri. Elle cria une nouvelle fois, appellant son amie, mais elle ne la voyait plus. Les quelques secondes qui suivirent lui semblèrent s'écouler comme de longues heures... Redoutant le pire, elle tentait de calmer son coeur qui battait la chamade, lorsqu'elle entendit la voix de Jane lui crier de la rejoindre. Un instant, elle crut qu'elle allait pleurer de joie, heureuse de constater qu'elle n'avait pas tué son amie, mais décidant que ce n'était peut-être pas le bon moment, elle se contenta d'attraper la baguette de Jane, et d'escalader à son tour le rebord de la fenêtre. Elle jeta un regard à ses pieds, où elle pouvait voir le parc et les alentours. Respirant une grande bouffée de l'air nocturne, elle essaya de ne pas paniquer. Elle regarda droit devant elle, se demandant où pouvait être Jane. Elle avait commencé à marcher timidement le long de la corniche, lorsqu'elle vit la tête de son amie surgir d'un mur d'apparence ordinaire. Elle poussa un nouveau cri de surprise, et décidant de ne plus s'étonner de rien, continua son ascension, en direction de la tête de Jane, qui visiblement, était elle aussi surprise.

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*Voyant Anaïs arriver, Jane sortit sa main pour attraper celle-ci. Une fois, les deux Poufsouffle sur la terre ferme, Jane se tourna vers Anaïs, complètement excitée :*

C'est génial comme endroit.

*Elle récupéra sa baguette des mains d'Anaïs qui semblaient encore sous le choc et agita sa main devant les yeux de sa comparse :*

Winter appelle Gailard ! Répondez Gaillard !

*Laissant son amie se remettre de ses émotions, Jane lança un "lumos maxima" vers l'intense obscurité de la cavité, afin de voir apparaître devant leurs yeux un modeste salon-bibliothèque.*

Wooww ! Eh, t'as vu ça...

*Le "ça" désignait la vaste pièce qui s'étendait devant elles. L'endroit était étrangement propre et calme. Jane s'avança au centre de la pièce et alla s'installer dans l'un des nombreux fauteuils avant de lever les yeux vers le plafond et d'éclater de rire :*

Regarde le plafond ! On voit vraiment à travers. Tiens, ya une trappe dans le plafond de la salle commune. Rappelle-moi de le noter quand on remontera...

*Jane dirigea son attention vers Anaïs qui n'avait toujours pas bougé et tonna d'une voix grave, destinée à ramener son amie au monde réel :*

MISS GAILLARD !

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Anaïs était en état de totale stupéfaction. La bouche grande ouverte, les yeux écarquillés, elle fixait la salle avec une surprise, pétrifiée sur place. Elle vit sans vraiment la voir, Jane se déplacer dans la pièce et s'extasier sur ses moindres recoins. Dans sa tête, tout s'enchaînait. Elle imaginait déjà les grands titres des journeaux : "Deux étudiantes de Pouldard découvrent une salle cachée depuis des centaines d'années". Plus loin, une autre manchette de journal : "Les deux sorcières décorées d'un prix d'honneur de l'école, remis par le respecté directeur Dumbledore." Sur une autre, on pouvait lire : " Les deux jeunes filles récompensées par le Ministre de la Magie en personne" puis "Le discours des deux Poufsouffle"...

- Quoi, un discours... Non non, j'aime pas faire les discours, dis, tu le feras hein, moi j'y arrive pas ! Oh et puis... Imagine, on doit passer devant plein de gens, et témoigner et tout...

Elle s'imagina déjà raconter d'un air piteux coment elle avait suivi Jane sur la corniche en criant, ne baissant pas les yeux par peur du vide. Quel prestige...

- De... quoi ? Une trappe ? Ah euh oui... Je te le rappelerai... Faudra pas oublier de le dire au Ministre, ça fera un truc de plus à raconter...