Un hibou au petit déjeuner

La vie était un long fleuve tranquille, certes. Que ce soit pour n’importe qui et même pour Sirius. La vie menait son court chemin et elle se profilait calme bien que parfois animé. Ce jour, comme chaque matinée, Sirius se fit réveillé par Remus et Peter, qui venait de réveiller James auparavant. Comme d’habitude, le Maraudeur avait déniait se lever, et ses trois compères avaient quittés la pièce. Pauvre enfant, réservé à lui-même. Seul dans son dortoir. M’enfin, la petite (Grosse ?) tête brune avait décidé de se lever après un long moment de solitude dans son lit. Il était bien, là, allongé dans seul et unique lieu d’accueil qu’il pouvait considérer comme chez lui. Et en plus, Sirius était seul. Mais la vie était injuste. Tellement injuste, que le Maraudeur devait à son tour se lever. Vint alors, le terrible choix de s’habiller. Comment ? Enfin, ce n’était pas sa question première mais plutôt, quel jour on était ? Avait-il cours aujourd’hui ? On était le week-end ? Et oui, tellement intéressé par ses cours, il ne connaissait toujours pas son emploi du temps, ni les jours de la semaine. Mais ça ce n’était que banalité.

Sage comme il était. Ou plutôt, la flemme de se changer. Sirius décida de mettre son uniforme Poudlarien. Chemisier blanc, elle bouton du haut soigneusement ouvert. On ne troque pas ses habitudes de Play-Boy. Tout de même. Ensuite venait l’habituelle Cravate rayé rouge et jaune mal mise autour de son coup ainsi que les autres banalités tel que pantalon noir et chaussure. Cet uniforme était si … Si ennuyeux. Heureusement que Sirius était la pour le custom. Et changeait un peu de cet air monotone. Bref. Bonne bouille et cheveux en bataille, il pouvait quitter son dortoir. Pour de nouvelle aventure. Ou heures séchées ?

Sirius se dirigea de son habituel air nonchalant en direction de la Grande Salle. Le petit déjeuner ne devait pas être encore terminé et le Maraudeur pourrait rejoindre les siens. Subir les remarques de la maison dans laquelle il aurait dû aller. Et pourquoi pas quelques sourires de jolies filles. C’était Sirius quoi. Bref. Son entrée fut comme d’habitude marquée par les regards noirs des Serpentard et les regards intéressés d’autres. Evidemment. Comme si Dieu ne l’avait pas entendu, ce qu’il aurait vu retrouvé à la table des Rouges et Or du fond de la salle ne s’y trouvait pas. James et Remus ne devait pas avoir faim et devait être parti dans le parc suivit par ce rat de Peter avec ses tartines d’on ne sait quoi. Finalement, il s’assied à un coin seul. Tout le monde était en petit comité et parler prit dans l’action et l’euphorie du matin. Lui, son comité, était déjà parti.

Puis, Enfin, vint l’arrivée des hiboux. Petite tradition à Poudlard. Sirius ne s’attendait jamais à recevoir quelque chose. De toute façon qui lui écrirait ? Sa famille ? Laissez-moi rire. Ca seconde famille ? Les Potter passaient, évidemment, par leur fils. Ses amis ? Ils étaient autour de lui. Des filles ? Elles avaient qu’à venir. Bref, rien ne vient. C’était d’une évidence. Cependant, un hibou retenait son attention. Pour preuve, il appartenait à sa famille (Beurk) et se dirigeait vers la table des Serdaigle. Qu’une seule personne de sa famille était là-bas. Et elle éprouvait le même dégoût envers ses parents que Sirius. Peut-être à un degré inférieur. Ennuyeux ou ennuyé, Sirius se leva et se dirigea vers sa cousine. Et arriva derrière elle.


Le Maraudeur esquissa un sourire. Il venait de poser ses mains sur les épaules de sa cousine. Simple ironie sur leur famille. Ainsi on peut aussi remarquer le surnom « Andro » alors que tout le monde la surnommée « Meda ». Simple Taquinerie de la part du Gryffondor. Sirius savait qu’elle n’aimait pas ça. Le jeune homme se mit assis à côté de sa cousine, avant de reprendre :